Cobotique, robotique, sciences sociales, neurosciences et intelligence artificielle


La cobotique est une discipline pluridisciplinaire relevant de la robotique, des sciences sociales, des neurosciences et de l’intelligence artificielle. Provient du mot anglais “cobot” qui est une contraction de “collaborative robot”. Il s’agit du domaine de la robotique qui s’intéresse à la création de robots passifs qui assistent les humains, sans autonomie globale, en ce sens qu’ils restent dépendant des intentions, gestes et comportements de leurs utilisateurs. Néanmoins, définie aussi la collaboration entre l’humain et le robot, l’équipe ainsi constitué est plus productif, efficience et leur procès de collaboration réduit les temps employé à faire une tache déterminé.

La robotique s’intéresse à la conception de robots de plus en plus précis, rapides et dont les structures mécaniques sont plus sophistiquées et adaptées à l’environnement et aux humains. Les sciences sociales abordent la compréhension des mécanismes (comme la structure des robots ou leur comportement) qui permettent aux robots d’être acceptés et utilisés par les humains. Les neurosciences identifient les processus neurobiologiques permettant aux humains et aux animaux de construire une représentation correcte de l’environnement à partir de données multisensorielles, de planifier et d’exécuter des actions de manière autonome et adaptative et d’interagir entre eux.

Finalement, l’intelligence artificielle (I.A.) élabore des techniques permettant aux robots d’apprendre et d’être adaptatifs et autonomes. Tout comme la robotique, l’I.A. s’inspire des neurosciences et des sciences sociales afin de permettre aux robots d’être les plus efficaces et adaptés aux humains et à leur besoins. Toutes ces sciences cherchent à rendre l’interaction physique et sociale entre les êtres humains et les robots efficace et naturelle.

De nos jours, le concept d’IA n’est plus le domaine de spécialistes, mathématiciens, informaticiens, logisticiens et roboticiens, il a rentré  dans les entreprises en bouleverse le fonctionnement et les principes managériaux,  d’abord en assistant les humains dans leurs analyses et leurs prises de décision et en déplaçant leurs domaines de compétences, en successeur des humains dans leurs propres compétences.

L'homme a créé l'intelligence artificielle dans le but de pouvoir animer nos propres capacités intellectuelles à des machines. Des assistants artificiellement intelligents touchent tous les métiers dans lesquels l’exploitation et l’analyse d’obèses volumes de documents ou d’informations jouent un rôle important.  Renforcés par l’IA dans leurs processus d’analyse et de décisions, les imprésarios doivent modifier leur mode de fonctionnement. Des robots font déjà le travail de recherche documentaire et de veille juridique, réglementaire ou technologique donc les chefs d’entreprise et leurs équipes doivent se dédier à des tâches à valeur ajoutée, à ce que le IA ne sait pas encore. Il faudrait oublier les organisations pyramidales, repenser à des gestionnaires qui donnent du sens à leurs missions et suivre leurs conseils. Ces imprésarios doivent être stimulants, communicants  et fédérateurs, mais ces genre de personnages sont souvent de solitaires et même des asociaux.

Les entreprises américaines avec le logiciel d’IA de l’éditeur Cogito encadrent le personnel de leur call center: capable de décrypter des émotions dans l’intonation des voix, il conseille ou rappelle à l’ordre les agents en cas de souci avec un client.  Et la société d’investissements DKV (Deep Knowledge Venture), à Hong-Kong compte déjà parmi les membres de son conseil d’administration, l’algorithme Vital qui prend seul des décisions en matière d’investissements, sa voix compte tout autant que celles des administrateurs humains. L’avenir est donc ouvert aux déchiffreurs d’algorithmes, aux responsables de données et autres régulateurs de nos futurs systèmes de décision, entourés de managers compétents, bien les choisir et bien les encadrer.

Bientôt, les robots capables accompliront plus que de tâches quotidiennes. Les opérations de la conscience humaine ne sont pas réductibles à l'exécution par les réseaux de neurones d'algorithmes aussi complexes soient-ils. Le cerveau humain est le siège de mécanismes basés sur la gravitation quantique.
Mais, l’augmentation des capacités de calcul s'intensifie, elle permet de fabriquer des superordinateurs effectuant des tâches automatisées actuellement inconcevables, mais cela ne conduira jamais à la production d'entités conscientes car l'humain possède une dimension supplémentaire et les machines n'auront jamais d'esprit?

Dans le domaine médical, nous parlons des prothèses intelligentes, tout est intelligent dans une prothèse. Ces membres artificiels sont dotés d'intelligence car ils doivent s'adapter à la personne pour être en accord avec elle. Néanmoins, seule l'intuition de l'homme peut triompher et apporter une solution, là où la machine suit un régime strict et mécanisé, pouvant entraîner l'inverse de l'effet recherché. Ainsi, le médecin de demain sera accompagnateur et interprète des prédictions de l'IA, auxiliaire d'un système qui tournera essentiellement autour de l'IA. Lire un scan deviendra inutile, il faudra en revanche être capable de repérer les faiblesses possibles de l'IA dans un contexte donné. Le pouvoir et l'éthique médicale seront aux mains des concepteurs des IA et non le fruit du cerveau des médecins.

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