L’éthique dans la silver économie[
L’éthique
dans la silver économie[1]
Ce que l’argent ne saurait acheter
La « maturescence » est la
période qui tend à se prolonger avant le début de la sénescence caractérisée
par des pertes et un déclin à plusieurs niveaux. En biologie, la sénescence est
un processus physiologique qui entraîne une lente dégradation des fonctions de
la cellule à l'origine du vieillissement des organismes. Depuis les années
2000, on sait que la sénescence cellulaire intervient de façon positive dans
l'embryogenèse et la réparation tissulaire. Ses effets sur l'oncogenèse sont
antagonistes.
La vieillesse est l'âge ultime de
l'être humain, elle répond aujourd'hui principalement à des injonctions
sociales et médiatiques. L’intérêt des gouvernements envers les aînés et les enjeux
qui les concernent témoigne des inquiétudes associées à cette partie de la
population et à l’apparition de « sociétés vieillissantes ». La vieillesse est une construction sociale,
quant aux représentations médiatiques,
les aînés sont généralement présentés comme un groupe assez homogène et
dépendant des savoirs et des ressources des personnes plus jeunes. L’effet de ces discours et représentations
est de perpétuer l’âgisme[2], soit une forme d’exclusion sociale[3].
La dépendance, ou la perte
d'autonomie, de la personne du quatrième âge est la mesure principale de l'état
de vieillesse ou Senior Fragilisé pour exprimer que la fragilisation peut être
d'ordre physique, mental ou moral, mais aussi économique. La fragilisation
mentale comprend le « syndrome de désinvestissement » (refus de se mouvoir, de
manger et de boire, retrait social...) qui peut conduire dans les derniers mois
de vie de la personne âgée au « syndrome de glissement »
La Silver économie[4] est le nom d'une filière industrielle[5] lancée en France en 2013. Appelée aussi souvent
Marché des Seniors, elle concerne l'ensemble des produits et services destinés
aux personnes âgées de plus de 60 ans. Améliorer la qualité de vie des
personnes âgées, garantir leur autonomie le plus longtemps possible ou allonger
leur espérance de vie : tels sont les principaux objectifs de la Silver
économie. Sous ce nom se cachent l'ensemble des produits et services à
destination des seniors, qui se développent avec le vieillissement des Français[6]. Mais cette
économie aussi cache de surprises laissant les seniors à la merci des grandes
entreprises européennes ou internationales, la plupart avec des actionnaires,
cotés en bourse et financés par l’État Français[7]. Les secteurs[8] concernés sont :
·
la santé : soins à domicile, médecine à
distance, nutrition, objets de santé connectés...;
·
la sécurité et l'autonomie : téléassistance,
détecteurs... ;
·
l'habitat : logements adaptés, domotique... ;
·
les services : services à la personne,
aide-ménagère, prévoyance... ;
·
les loisirs : tourisme, sport, jeux... ;
·
la communication : téléphones mobiles,
tablettes, Internet... ;
·
les transports : aides à la mobilité, transports
adaptés...
Ce que l’argent ne saurait acheter
La plupart des pays ont franchi
le seuil des 80 ans en matière d’espérance de vie. L’Espagne détient le record
de longévité en Europe, et la moitié des enfants qui naissent aujourd’hui
bénéficient d’une espérance de vie de cent ans en Europe. Cet allongement de
l’espérance de vie entraîne des changements adaptés à la société de l’économie
de la connaissance naissante.
La France compte plus de 1.8
million de personnes de plus de 85 ans, dont 25 % ont perdu leur autonomie, il
faut leur apporter des services de qualité, en lien avec les aidants familiaux,
dans le respect de leur dignité, et quel que soit le niveau de revenu.
Le rapport GZIL-Brugere[9]
est un début de réflexion sur l’éthique dans la silver économie, néanmoins, malgré l’impressionnant liste de
personnalités évoqués, manquent dans cette énumération d'experts et d'entrepreneur
travaillant dans le développement de NT mais aussi et surtout de malades,
handicapés et seniors.
La silver économie doit promouvoir l’intégrité scientifique,
technique, industrielle et commerciale, créer la confiance en renforçant la
transparence et la co-construction des «Silver'Rules[10]».
Les valeurs d’intégrité, transparence, participation, accessibilité
universelle, responsabilité, constituent le socle de valeurs sur lequel tout
société du bien être doit être basé. Ces questionnements et préoccupations les
seniors sont déjà là, puisque ils endurent de nos jour du manquement de ces
valeurs dans les institutions responsables de bien être des seniors, handicapés
et malades.
Les seniors s’inquiètent sur le
sens des années qui leur restent à vivre, la perspective d’un grand âge
malheureux est une réalité que nous devons affronter tous. Face à
l’augmentation de la proportion de personnes retraitées et dépendantes,
plusieurs stratégies d’adaptation de nos systèmes de solidarité peuvent être
envisagées. Face à la dépendance, le travail de l’aide au domicile est
aujourd’hui en grande partie assuré par les personnes défavorisées socialement,
très mal rémunérais et mal formées, cette situation est problématique de nos
jours car elle témoigne d’une dévalorisation aussi bien pour le malade que pour
d’aidante. Il serait donc d’utilité publique à bien former sur l’éthique, les
nouvelles pratiques et la professionnalisation du travail à domicile et a bien
le réhabilité. Le seniors handicapes et malades ont besoin du calme, du respect
et des gens positives.
L'Assistant de vie aux Familles
(ADVF), l’auxiliaire de vie (AVS)[11],
l’assistante de vie, et femme/homme de ménage au service du senior malade et
handicapé doivent être formés aussi à l’éthique et aux compétences de leur
profession. Aujourd’hui il existe une confusion entre ses trois termes dans les
aides à domicile. Leurs rôles et responsabilités respectifs doivent être clairs
et bien définie.
Il arrive que le senior soit
abusé par des hâbleurs/es qui sont engagés comme aides à domicile sans aucune
formation ni définition de leurs respectives rôles. On peut passer deux heures
à baratiner le malade et ensuite partir au bout de ces deux heures sans rien
avoir réalisé. Ou peut aussi signer dans le téléphone de l’entreprise avant
d’avoir arrivé au domicile du malade et partir avant et le signaler après
d’être parti…
La silver économie est souvent
présenté comme une opportunité pour l’économie des sociétés vieillissantes pour
l’amélioration de leur cadre de vie. La question se pose de savoir comment
permettre aux personnes âgées de rester souverains sur ses besoins, compte tenu
des enjeux financiers et économiques impliqués par leurs situations. La
longévité peut être considérée comme une valeur sociale implicite de nos
sociétés vieillissantes. Que donner à la Personne âgée ou handicapée pour
qu’elles soient aptes à "bien vieillir" ?
Un premier lieu, il faudrait que
le senior puise prendre part aux évolutions aux côtés des industriels, professionnels
de santé, chercheurs, pour palier à la perte d’autonomie en rétablissant sa
dignité, il faut, également, réduire les délais d’accès au marché en
rapprochant tous les acteurs du secteur et permettre aux dispositifs d’être
tout ou partie remboursée par la Sécurité Sociale. De même, mettre en place des
dispositifs innovants permettant une meilleure autonomie des personnes et
surtout en ajoutant les usagers cibles qui sont les personnes âgées
vieillissantes, handicapées et souffrant de maladies neurodégénératives et
chroniques … L’implication des usagers ou de leurs représentants doivent être
placés au cœur de l’innovation en phase amont et aval du projet de recherche et
de développement en tant qu’initiateurs, co- concertés, co- constructeurs de
l’innovation en question.
Renforcer et préserver l’accès à
la santé et à la prévention pour tous, par une information transparente adaptée
aux personnes vulnérables; Accompagner les évolutions du système de santé,
qu’elles soient organisationnelles ou liées aux innovations (bio)
technologiques dans le respect des droits des usagers et par la mobilisation
des outils de démocratie sanitaire notamment favorisant réellement
l’information et le débat citoyen. En fin, permettre aux seniors de préserver
ou augmenter leur autonomie dans le cadre du maintien à domicile le plus
longtemps possible vraiment.
De nos jours, les chercheurs et
personnalités du monde scientifique qui se nourrissent de la soif de comprendre
et d’apprendre, pensent que dans une démocratie, c’est aux citoyens et à leurs
représentants qu’il revient de décider de la manière dont les nouvelles
connaissances et technologies doivent être mises en œuvre dans l’intérêt de
tous.
Ils avertissent de la
nécessité que le public le plus large
posible dispose de sources d’information scientifique et connaissent les
objectifs pertinents pour traiter avec la même rigueur les progrès de la
science et les éventuels dangers de ses applications. Sans culture scientifique
partagée, ils ne pourront parvenir collectivement à des choix éclairés sur des thèmes
aussi importants que l’avenir de la thérapie génique.
L’innovation se faisait autre
temps pour les patients, mais de nos jours il est primordial de la faire avec
les patients ; La connaissance médicale n’est plus la science des médecins
seuls ; il existe un savoir complémentaire, issu de l’expérience, acquisse par
les malades. Le patient, de nos jours, doit jouer un rôle actif dans sa prise
en charge de sa maladie, il connaît sa maladie puisqu’il vit avec elle jour
après jour, elle l’accompagne. Il peut ainsi participer à l’amélioration de la
connaissance sur son affection, et identifier les besoins qui n’ont pas encore
de réponse industrielle ou médicale.
L’innovation en santé se voit
bouleversée comme dans d’autres secteurs par la technologie. L’avenir de la
médecine réside dans l’exploitation des mégadonnées numériques, les big data,
des objets connectés, de l’intelligence artificielle… ou encore de la réalité
augmentée, c’est-à-dire la superposition de la réalité avec des éléments
virtuels sonores, visuels ou tactiles. Toutes ces innovations font appel à une
variété de connaissances et d’acteurs différents avec des expertises
complémentaires.
De même, l’innovation et la
transparence doivent être développées à tous les niveaux des services sociaux.
Par exemple, les documents « d’autre temps » qu’ils sont envoyés aux
seniors pour le calcul de certains organisme qu’il faut rendre transparents. De
nos jours, par exemple, le calcul réalisé par certaines l’équipes sociaux est
totalement opaque. Qui plus est, lorsque le senior demande des explications on
ne le réponde jamais. Les données qui sont indiqués dans ce document sont
totalement capricieux, le senior ne connaît pas non plus les noms de personnes
de l’équipe ou l’élu qui a décidé tel disposition eu tel disposition.
D’ailleurs, il est impossible de savoir à quoi correspondent ni la somme ni le
pourcentage qui, de plus, pour certaines seniors malades et handicapés, sont
augmentés chaque année[12]
de 10% par mois (parfois de 60% par année), alors que la retraite du senior
n’augmente pas de 10% chaque année, et souvent elle n’atteigne pas le SMIC.
Au travers des financements de la French-Tech, ou
des pôles Tech, la France finance des holdings et entreprises cotés en bourse
qui s’insèrent dans les services aux seniors et handicapés à travers les fonds
français. Ces compagnies[13]génèrent
deux modes de fonctionnement, deux typologies : les clients et les non clients,
avec deux régimes distincts :
• Le
particulier aisé qui paye complétement et qui peut choisir librement ses
services bénéficient en plus du 50% d’exonération de l’impôt sur le revenu du
coût total de la prestation, qui est dénommé et traité en tant que client ;
• Un
autre monde[14] ou
l’entreprise est financé partiellement par les services publics ou le Conseil
général. Dans ce cas-le client est le Service Publique. Le senior se trouve
alors déprotégé, car le senior n’est pas client, le client est la collectivité[15]. Alors des
personnes se relaient sans pouvoir identifier le vrai responsable
(irresponsable) des erreurs des individus peu soucieux de l’’étique[16]
ou la manque de savoirs nécessaires au poste qu’ils occupent. Par ailleurs,
l’équipe est opaque sans pouvoir obtenir ni recourt ni justice.
A l’inverse des services évoqués
ci-dessous, il y a des plates-formes françaises d’accompagnent des malades et
aidants comme Delta 7[17], ainsi que des
associations come Passerail[18],
ARTZ[19], Culture et
Hôpital[20], Paris
Accompagnement[21]… avec une déontologique
clairement affirmé.
Delta 7 La plate-forme d’accompagnement et de répit
accompagne la personne malade, apporte un soutien et un répit pour l’aidant ;
des activités pour le couple aidant-aidé sont organisées. La plate-forme
d’accompagnement et de répit s’appuie sur un accueil de jour et, à ce titre, il
est important de repositionner l’accueil de jour comme un dispositif de
maintien à domicile visant :
• à
lutter contre l’isolement et le repli sur soi,
• à
préserver la socialisation des personnes âgées accueillies,
• à
sauvegarder l’autonomie,
• et
donc globalement à favoriser la poursuite de la vie à domicile dans les
meilleures conditions possibles.
Ce projet de service intègre des
activités organisées, y compris un soutien psycho-social, conçues pour rendre
les personnes malades et leur aidant
principal conscients et informés de la maladie, des soins, de l’organisation et
des comportements liés à la santé et à la maladie. Ceci a pour but d’aider le
couple aidé/aidant principal à comprendre la maladie et le traitement, à
collaborer ensemble et à assumer leurs responsabilités dans leur propre prise
en charge, dans le but de les accompagner pour maintenir et améliorer leur
qualité de vie.
Les interventions peuvent relever de tout ou une
partie des domaines suivants :
• de
l’éducation thérapeutique,
• du
soutien de l’aidant, soit individuel…
• de
l’écoute active et du soutien psychologique…
• des
soins de répit : pour donner du temps libre à l’aidant
Les plates-formes d’accompagnement et de répit ont pour
vocation de repérer et d’accompagner :
• Les
aidants s’occupant d’une personne âgée atteinte de la maladie d’Alzheimer ou
d’une maladie neurodégénérative ou en perte d’autonomie fréquentant l’accueil
de jour,
• Les
aidants s’occupant d’une personne atteinte de la maladie d’Alzheimer ou d’une
maladie neurodégénérative ou en perte d’autonomie ne fréquentant pas l’accueil
de jour.
Et bien d’autres activités et
soutiens d’aide aux malades aux seniors et leurs familles.
La Fabrique de l’hospitalité living lab du CHU de Strasbourg[22]
est un des exemples de co-création avec le malade et l’hôpital Broca à Paris a pu mettre en place,
avec le Laboratoire d’analyse des usages en gérontologie LUSAGE[23],
des outils de stimulation cognitive proposant des exercices sur tablette, à
destination des personnes souffrant de la maladie d’Alzheimer, et leur
permettant de compenser les problèmes liés à la mémoire ou de s’y adapter.
Un simulateur est un des outils déployés par le Living Lab Paillon 2020 de Nice pour
concevoir et tester des solutions permettant aux seniors de rester actifs le
plus longtemps possible[24]
Autonom’Lab[25]
est un observatoire qui produit des études et des outils d’aide à la décision,
en région Nouvelle-Aquitaine, afin d’accompagner les acteurs publics et privés
à mieux répondre aux besoins évolutifs des personnes âgées et des
professionnels. Il bénéficie d’une expertise reconnue en faveur du maintien à
domicile des personnes âgées.
EXAPAD :
Expérimentation et Évaluation de solutions en faveur de l'autonomie des
Personnes Âgées à domicile. Le but étant de permettre aux personnes de rester
le plus longtemps chez elle
PANAMMES (Projets d'Aménagements Nouveaux pour Améliorer
l'Accessibilité des Malvoyants, Malentendants Et Sourds) : Il s'agit d'un
living lab constitué de rues autour de l'Hôpital des Quinze Vingt. Ce living
lab regroupe un panel représentatif d'utilisateurs atteints de déficiences
visuelles qui teste les solutions et des psychologues, ergothérapeutes,
cliniciens qui valident la fonctionnalité des produits dans de bonnes
conditions, sécuritaires.
ODIMO, la console
de jeux pour les Malvoyants. Au-delà du côté ludique, Brainbox et Company ont
souhaité proposé un outil créant du lien social. C'est ce qui est ressorti de
l'expérimentation effectuée dans un EHPAD (établissement pour personnes âgées
dépendantes) en Ile de France qui a permis de détecter que les usagers
appréciaient la console. Elle facilite la création de groupes entre les
résidents de la maison de retraite. Lee Living Lab de Valenciennes, permet[26]
de tester des outils technologiques et innovants afin de permettre aux
utilisateurs seniors ou soignants de découvrir les outils qui leur sont
destinés, de mesurer l’impact des outils sur la santé et les objectifs de
maintien d’autonomie et de participer à l’évolution de ses outils par des
protocoles de tests en milieu réel. Le Living-Lab permet une approche inclusive
pour faire bénéficier à tous les biens faits de ces outils. (D’autres dont les
sites se trouvent en notes)
Les nouveaux espaces d’innovation
permettent ainsi de développer des biens et des services en matière de santé et
de autonomie qui répondent à des nouvelles besoins. Les patients sont
indispensables et apportent des idées nécessaires au développement d’une silver économie en ce qu’ils ont des
idées auxquelles les professionnels n’auraient pas nécessairement pensé.
Ces exemples témoignent de la
réussite des nouvelles bonnes pratiques que tout organisme qui dit travailler
dans la silver économie doit mettre
en pratique pour la réussite l’amélioration et le bien être des seniors.
On se demande à quoi servent ces
structures qui ne répondent pas aux demandes de transparence des seniors et aux
nouvelles bonnes pratiques; et, qu’il faut penser de ses nouvelles structures
qui sont bien loin de répondre aux besoins d’information et d’aide aux seniors
et handicapés. Pourquoi des associations françaises d’excellence se font
acheter par des lobbyings internationaux auxquelles nous avons fait allusion si
deviennent des structures peu éthiques, s'intéressant aux actionnaires plus
qu'à la maladie, le handicap ou le grand âge ?
Dans ces domaines de la sante, le handicap et la maladie, il est urgente mettre en place de nouvelles bonnes pratiques nécessaires et indispensables aux seniors, handicapes et malades tant délaissés de nos jours et arrêter de créer des nouvelles structures qui cachent l’arbre sain dans la forêt contaminé.
[1]
https://www.economie.gouv.fr/entreprises/silver-economie-definition
[2] Préjugé contre une personne ou un groupe en raison de
l'âge
[3][3]
Parmi les manifestations les plus
inquiétantes de l’âgisme contemporain se trouvent les discriminations dans de
l’accès à certaines aides (une personne handicapée de plus de 60 ans disposera
de moins d’aides qu’une personne handicapée de moins de 60 ans) ou à certains
soins (par exemple : temps d’attente aux urgences beaucoup plus long pour les
personnes très âgées ; certains services hospitaliers refusant même parfois des
personnes malades à cause de leur âge) http://www.agisme.fr/
[4]
https://www.economie.gouv.fr/entreprises/silver-economie-definition
[5] https://silvervalley.fr/
[6] Le ministère de l'Économie et des Finances et le ministère
des Affaires sociales et de la Santé ont signé en 2013 un contrat de filière
pour la silver économie. Objectif : structurer ce secteur en une vraie filière
industrielle et créer un écosystème national et régional pour faire émerger un
grand marché et favoriser l'essor de l'industrie française.
[7]
https://silvervalley.fr/partenaires/
[8]
https://blogs.economie.gouv.fr/les-cafes-economiques-de-bercy/evenements/silvereconomie/
[9]
https://www.france-silvereco.fr/plugin-documentation/doc/47.pdf
[10] Le principe selon lequel on ne doit pas traiter les autres
de la manière dont on ne voudrait pas être traité par eux.
[11] L'Assistant De Vie aux Familles (ADVF)
aussi appelles Auxiliaire de Vie Sociale
(AVS) accompagne au quotidien les individus dépendants, fragilisés ou ayant de
nouveaux besoins à cause de leur handicap, de leur maladie ou de leur âge. Les
difficultés auxquelles remédie l'assistant de vie ne sont pas seulement dues
aux problèmes de santé, il peut aussi s'agir de personnes présentant des
difficultés sociales et ne pouvant plus maintenir seules leur domicile. Il les
accompagne ainsi dans les actes de la vie au quotidien. Le travail de l'AVS ne
nécessite pas de travailler à temps plein, aussi l'emploi du temps de
l'assistant de vie est convenu au préalable selon des plages horaires plus
réduites. Il peut commencer très tôt le matin comme très tard le soir. Le
métier exige d'être matinal : il doit généralement être présent lors du lever
du patient. Il facilite également le coucher, les soins d'hygiène (à
l'exception des soins infirmiers) et la toilette. Pour les personnes
handicapées, il s'occupe de leur appareillage aux équipements médicaux. L'assistant de vie prend également en
charge les tâches ménagères et la préparation des repas. Il gère les démarches
administratives, les courses et les sorties de la personne qu'il appuie. Prenant
part à une large équipe pluridisciplinaire, son travail doit être effectué dans
le respect des décisions arrêtées par le personnel soignant. La plupart des
assistants de vie sont employés par des fédérations d'associations comme les
centres communaux d'action sociale, les caisses d'allocations familiales ou
encore les caisses des mutualités sociales agricoles. Ils travaillent
principalement à temps partiel.
Auxiliaire de vie sociale, Accompagnant de personnes
dépendantes, accompagnant de personnes handicapées, aide à domicile, assistant
de vie, accompagnant de personnes fragilisées, assistant de vie aux familles
(ADVF) Le métier exige une très bonne condition physique et psychologique : il
peut devoir porter des personnes invalides et accompagne le patient au
quotidien, y compris dans les moments difficiles. Par ailleurs, le travail ménager ne doit pas repousser l'accompagnant
de personnes fragilisées : il dispose d'une hygiène impeccable et du goût
du rangement. Il est organisé et rigoureux, son métier lui demandant de prendre
en charge certaines responsabilités administratives du malade. Le sens de
l'écoute, du contact et du respect sont des qualités indispensables, la
profession revêtant une essence sociale et humaine indéniable. L'AVS doit
également faire preuve de dynamisme et de capacité d'initiative.
S'il complète sa formation par un
MC aide à domicile, l'auxiliaire de vie sociale peut évoluer vers des fonctions
d'aide à domicile avec des responsabilités plus poussées telles que celles du
technicien d'intervention sociale et familiale (TISF).
Le premier niveau de qualification du métier de l'auxiliaire de vie sociale est de niveau CAP, c'est le diplôme d'État d'auxiliaire de vie sociale (DEAVS). Le postulant doit être âgé de 18 ans au minimum, la formation s'étend sur une durée de 9 à 36 mois et s'effectue en alternance. Si a priori la détention du diplôme n'est pas obligatoire pour exercer dans la fonction, les jeunes professionnels diplômés sont de plus en plus nombreux.
Le ménage, compétences requises :
nettoyage et désodorisation par aération de locaux, cela comprend l’entretien de votre domicile donc faire la poussière,
laver les sols, faire les vitres et nettoyer les sanitaires et la salle de bain
ou encore faire la vaisselle. La définition des tâches que vous souhaitez lui
confier doit être clairement explicitée dès le départ.
[12] Il y a tellement d’interlocuteurs
qu’il est difficile de les trouver, souvent absent. Certains de ses services
ont été rattrapés par la cour de comptes
[13] Ces entreprises privées sont pourtant souvent plus éthiques et
rapides à réagir et à modifier son comportement que les services publics
[14] En ce dernier cas-là les
prestations sont différentes. Le senior souvent handicapé et sans famille en
souffrance extrême, il n’a pas le droit à aucun commentaire, ni critique, ni
observation, parfois il est même malmené par des simples employés peux préoccupés
de la déontologie qui requière ce domaine. Même lorsque la facturation que
l’entreprise envoi au malade n’est pas en conformité, celui-ci se trouve seul
face à cette irrégularité
[15] Mais les responsables des
services publiques restent silencieux... Un silence préjudiciable au malade qui
doit régler lui-même le problème et, de plus, le malade suscite une réaction d’empêcher de tourner en rond. Il lui arrive même de recevoir de
fausses factures sans que personne n’agisse dans l’administration.
[16] D’ailleurs, nous trouvons dans
le secteur des personnages qui s’apostrophent ethéticiens qui discourussent sur
une philosophie éthique, mais peu
soucieux de l’éthique appliqué à la vie réelle et à l’innovation disruptive bien
présente dans les hôpitaux de pointe. Ils poussent autour des pouvoirs en place
et de son propre discours d’ignorances victimes de recherches d‘autre temps.
[17] https://www.delta7.org/fr/node/9
[18] http://action-passeraile.fr/
[19]
https://www.actionculturellealzheimer.org/
[20][20] https://culturehopital.eu/contact/
[21]
https://www.sortiraparis.com/actualites/a-paris/articles/184005-paris-en-compagnie-le-nouveau-service-gratuit-daccompagnement-des-seniors
https://www.parisencompagnie.org/etre-accompagne
[22] La Fabrique de l’hospitalité est
le laboratoire d'innovation des Hôpitaux universitaires de Strasbourg. Elle a
pour objet de favoriser la co-création des agents hospitaliers et des usagers
afin d'améliorer les conditions de travail des hospitaliers et la prise en soin
des patients et de leurs proches. Elle utilise des outils issus des sciences
humaines, de la création en général et du design en particulier. Elle est une
plate-forme de collaboration entre les Hôpitaux Universitaires de Strasbourg
(HUS) et de nombreux partenaires autour des mêmes objectifs d’amélioration des
espaces et du temps vécu à l’hôpital. https://www.lafabriquedelhospitalite.org/
[23] https://www.lusage.org
https://www.lusage.org/soutien-aux-aidants.html
https://www.aphp.fr/contenu/hopital-broca-2
[24] https://www.forumllsa.org/
Les Living
Labs Santé Autonomie expliqués en trois minutes
https://www.forumllsa.org/membre/autonom-lab-groupement-d-intrt-public
[25] https://www.autonom-lab.com/les_projets/aidi-application-digitale-pour-laide-aux-aidants/
https://www.grand-dax.fr/vivre-au-grand-dax/seniors/le-living-lab-appartement-temoin-pour-les-seniors/
[26] https://www.ch-valenciennes.fr/services/living-lab/charges/linnovation-et-la-technologie-destinees-aux-seniors/
http://www.chu-poitiers.fr/specialites/vie-la-sante/living-lab/
https://www.autonom-lab.com/
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