Quelques réflexions sur l’IA



Impulsé par Microsoft, en 2016 a été publié le rapport d’étape du projet «One Hundred Jear Study on Artificial Intelligence» du programme l’AIɪ₀₀». Cette étude  nous instruit sur la façon dont nos vies et nos sociétés seron affectés par l’avènement de l’intelligence artificielle. L’IA ne date pas de hier, néanmoins nos politiques ne se préoccupent pas de ces questions dans ses débats. Elle peut redonner la vue à des malvoyants et les drones tirent tous seuls, mais en matière d’IA nous sommes les trier-monde, la Amérique et la Chine ont de plans dirigés par une consolidé de groupes industriels, de universités, de chercheurs et des spécialistes. La France sur l‘impulsion de Axel Lemaire  a lancé le plan « France IA » en janvier 2016 qui vise à fédérer les chercheurs les start-ups et les entreprises qui développent des applications liées à l’IA, mais le retard est impressionnante. La France consacre 32 fois moins d’argent au secteur de l’IA que les États-Unis et il est le septième pays des investisseurs de IA après les États-Unis, la Chine, G. Bretagne, canada, Allemagne, Israël, Japon, suivent après l’Espagne at la Suisse.

Nous nous trouvons à un tournant de notre histoire, la puissance de calcul des ordinateurs connait une croissance exponentielle et aujourd’hui la population augmente grâce à l’amélioration de la santé pour les plus favorisés, la pauvreté fait fuir la population vers des terres plus propices. Lorsque la France a annoncé qu’aucun bateau transportant un handicapé ne serait refoulé, en vint quatre heures, nous avons vu arriver un débordement des personnes arriver en fauteuil roulant!
De plus, Il y a une incompatibilité entre la technologie qui se transforme tous les cinq ans et l’homme qui met dix o quinze années à s’adapter et les machines actuelles se substituent à l’humain,  beaucoup de pays fragilisés devient de vastes zones de désordre où des millions des gens essaient de émigrer vers le monde de l’ordre.

Les réseaux de neurones profonds sont à l'origine des dernières avancées de l'intelligence artificielle. Ce sont des algorithmes qui permettent aux machines d'apprendre par elles-mêmes. Le problème, c'est que personne n'est en mesure d'analyser par quel raisonnement ils arrivent à de tels résultats.  En effet, elles ne nous donnent pas les données qu'ils contiennent et  sont inabordables: on connaît les données qui y entrent, celles qui en sortent, mais entre les deux c’est une énigme.

Dans les réseaux de neurones, les données analysées par des couches successives de calcul, attribuent à chaque fois un coefficient et transmettent le résultat à la couche suivante. Pour entraîner un réseau de neurones on va lui donner une foule d'exemples et en fonction de la différence entre le résultat obtenu et le résultat attendu, le système va mettre à jour ses coefficients. Dans un programme informatique classique on connaît le code et on est capable de savoir ce qui se passe et de prévoir le résultat, avec les réseaux profonds, on ne sait pas ce qui se passe quand un algorithme donne une réponse.

Les machines ne pensent pas comme nous et ont une vision du monde bien différente de la nôtre. Deepdream a été développé pour trouver des formes récurrentes (« patterns ») dans les images. Il transforme les images pour rendre ces formes visibles, montrant par l'exemple ce que les réseaux de neurones voient  dans une photo: le résultat produit est extrêmement inexplicable. Il est nécessaire de créer des technologies de machine learning qui produisent des modèles explicables, tout en maintenant un haut niveau de performances et à permettre aux humains de comprendre pour avoir une confiance tangible et pouvoir gérer efficacement la génération d'outils d'IA.

La singularité, ce le moment où les intelligences artificielles deviendront autonomes, ce cerveau électronique cherchera à assurer ses besoins primaires : se nourrir en énergie et s’assurer la pérennité de sa mémoire.

A défaut de pouvoir expliquer le raisonnement des algorithmes de deep learning, une approche consiste à rendre visible la façon dont ils fonctionnent et garder à l'esprit qu'ils apprennent sans comprendre, subséquemment qu'ils décident sans comprendre. Ce que l'on souhaite avant tout est une bonne crédibilité pour pouvoir leur faire confiance et  aujourd’hui ce n’est pas le cas !

Le type de gouvernement approprié pour un futur plus humain ne sera pas l’État mas une communauté salubre avec des humains  habités par le « sens commun », le bien-être et altruiste!

Ce qui nous différencie avec «l’apprentissage profond» est la capacité à nouer des liens profonds et solides avec autrui et vouloir communiquer mon point de vue tout en étant prêt à l’écouter celui des autres ! Il nous faut aussi un système qui libère la masse de talents des gens sans diplômes et arrêter le système binaire diplômés non diplômés. Que chacun puisse faire un travail selon ses compétences et non pas ses diplômes et ainsi être vraiment utile à la communauté!

L’algorithme simplifie le réel, il ne le reflète pas, l’IA déshumanise très profondément notre existence du fait de l’absence de tout repos!

Commentaires

Technologies de l'intelligence, transhumanisme

Le robot du futur

Cobotique, robotique, sciences sociales, neurosciences et intelligence artificielle

Lettre ouverte à Edgar Morin

L’éthique dans la silver économie[

La philosophie de l'esprit et la mort

Enfin du bon sens !?

Les maladies neurodégénératives et Human Brain Project

L'humanité 3.0 sera-t-elle humaine?

Les astrologues de la technoscience