L’IA au service du Big Data et la cyber sécurité




L’écosystème dans lequel nous vivons, (systèmes d’information personnels et d’objets connectés) fait développer le volume de données de façon importante. La démocratisation du Big Data et l’interconnexion croissante des systèmes d’information conduisent à la saturation d’informations et au dépassement des capacités individuelles d’analyse. Tous les ordinateurs sont autant de systèmes d’information interconnectés qui permettent de produire des données, le volume est tel qu’il n’est plus gérable par un système humain.

La cyber sécurité, avec la surveillance de l’activité en temps réel via les SOCs (noeuds de flux d’informations), requière aujourd’hui une vigilance technologique à l’aide de l’intelligence artificielle. Dans les laboratoires, le Big Data a permis d’améliorer la véracité des systèmes d’intelligence artificielle. Avec l’arrivée des GPUs[1] les laboratoires ont pu tester et valider la puissance de leurs algorithmes en exploitant cette pluie de données. 

Ce que l’IA apporte c’est une capacité technologique à considérer une quantité compacte de données, à en filtrer le bruit pour en extraire les signaux faibles afin de les mettre en relation pour produire un nouveau sens, une nouvelle information, plus synthétique et donc plus compréhensible. Elle est le remède à la saturation en données. Les données que nous créons représentent un énorme réseau d’informations interconnectées sur ce que nous sommes, ce que nous faisons, quand et comment, la machine intègre des données, de manière autonome, qui vient enrichir sa connaissance globale, comme des humains qui apprennent tout au long de leur existence, l’IA aura toujours besoin de l’intervention humaine pour modifier et guider ces réseaux de neurones. Elle est une extension de ce que nous sommes et deviendra un outil inséparable dans de nombreux domaines propices à la collaboration entre l’Homme et la machine. Contrôler les étapes et les décisions liées à l’intelligence artificielle permet d’optimiser les interactions entre l’Homme et la machine. La simple reconnaissance de la pertinence des données utilisées pour le traitement d’informations par un système d’intelligence artificielle nécessitera l’expertise humaine. L’IA fait partie des technologies disruptives elles offrent des opportunités de croissance

Enfin, l’être humain est en quelques sortes l’esprit de l’intelligence artificielle et nous pousse à améliorer et optimiser les processus de décision. Le Deep Learning et l’IA se transvasent surpassant les performances humaines dans les problématiques d’analyse, ils donnent la possibilité d’automatiser des traitements d’informations en un temps record.

IBM a été le premier à souteneur en mettant à disposition Watson, le moteur d’analyse du langage et du premier système cognitif au monde, il analyse les questions de façon syntaxique, grammaticale, puis sémantique, ensuite il propose ses hypothèses de réponses les plus viables en moins de 3 secondes.
Watson devrait affiner la vision qu’ont les analystes de nœuds de flux d’informations d’un incident avec :
  1. ·        une meilleure prise de décision
  2. ·        une réduction considérable des temps de réaction à un incident
  3. ·        une amélioration du taux de détection des attaques.
Grâce à l’intelligence artificielle, les nœuds de flux d’informations devraient être en mesure d’appréhender le Big Data. L’IA pourrait être l’origine d’une mutation du SOC se transformant d’un organe de détection et de réaction en véritable cerveau du SI, il serait ainsi capable de prédire les attaques et d’adapter la sécurité du réseau en temps-réel. Des SOCs connectés entre eux seront aptes à identifier une attaque et de diffuser les signaux déclencheurs à d’autres SOCs pour qu’ils puissent prévoir et prévenir l’attaque.

Nous devrions aller vers un écosystème humain-machine unique, des systèmes prédictifs de plus en plus intelligents, basés sur des intelligences cognitives, où les technologies seront capables de comprendre leurs environnements et de pouvoir s’adapter en temps réel aux attaques. L’IA rend les machines plus intelligentes pour remédier à la saturation de données, elle devrait nous permettre de mieux comprendre notre environnement et donc de mieux agir. À ce titre, le SOC du futur va constituer un écosystème unique, un lieu d’expérimentation de la relation entre humains et machines de demain.


[1] Unité de traitement graphique GPU ou (unité de traitement graphique) est un coprocesseur;
Le GPU met en œuvre certaines opérations graphiques primitives appels optimisé pour le traitement graphique. Processeurs graphiques sont présents dans les cartes graphiques.

Commentaires

Technologies de l'intelligence, transhumanisme

Le robot du futur

L’éthique dans la silver économie[

Lettre ouverte à Edgar Morin

L’intelligence artificielle, l'éducation et l'initiative France IA

Cobotique, robotique, sciences sociales, neurosciences et intelligence artificielle

Quel cerveau pour l’avenir de l’humanité voulons-nous?

La philosophie de l'esprit et la mort

De la inteligencia colectiva a la inteligencia artificial

Trois nouveaux régards