Smart regulation
L'intelligence artificielle
demeure subordonnée à l'intelligence collective et les systèmes d'apprentissage
automatique sont fondés originellement sur des algorithmes écrites par des
humains, Il est grand temps de mettre en œuvre une « intelligence collective »
pour la réguler. Or, nos régulations restent organisées en silos sectoriels.
Chacun travaille de son côté, pourtant, aucun régulateur ne sera à lui seul
assez puissant face à ces machines apprenantes. En présence d'algorithmes et de
systèmes qui se développent selon leur propre logique d'autoapprentissage, il
est grand temps de mettre en œuvre cette intelligence collective rarement
appliquée. Seules les mises en commun des intelligences humaines et le
décloisonnement des compétences et des approches permettront de domestiquer ce
nouvel acteur de nos sociétés.
Les métropoles sont les
lieux de mise en œuvre de l'algorithmique aujourd'hui, de l'intelligence
artificielle demain, dans la mobilité notamment, sont des terrains privilégiés
pour tester cette «smart regulation». Elles sont des concentrés de créativité,
qui déploient déjà des politiques publiques innovantes, en matière de
transition énergétique par exemple. Elles ont les ressources et l'échelle pour
que cette régulation nouvelle reste proche des attentes et des usages des
citoyens-citadins-consommateurs en quête de transparence.
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